7 Rue Jean-Louis Étienne, 57140 Norroy-le-Veneur
Dans cette série d’épisodes du Conseil VAE de la Semaine consacrée aux erreurs à ne pas faire, découvrons aujourd’hui ensemble les comportements à adopter et les erreurs à éviter tout au long du processus de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).
Ce second épisode est consacré au Livret VAE (également appelé Livret 2), le cœur de votre démarche VAE.
Voici les 10 choses à ne pas faire dans le cadre de votre livret VAE :
1. Ne pas organiser et planifier son travail en amont
C’est certainement dû à notre société où tout va très vite et tout le temps et nous avons donc tendance dans une démarche VAE à nous dire : « ça y est j’ai ma recevabilité, je prends une feuille et j’écris ! ».
STOOOPP ! Ne foncez pas sans réfléchir !
Il est nécessaire de prendre le temps de vous poser, de réfléchir à comment vous allez vous organiser. Voyez avec votre accompagnateur VAE pour élaborer un rétro-planning, planifiez vos séances de travail en reprenant les deadlines de votre certificateur.
2. Ne pas tenir compte des attentes spécifiques de votre certificateur
Chaque certificateur est unique et chacun va avoir une approche différente. Si plusieurs éléments peuvent converger (attentes générales de la VAE, trame du livret, …), les attentes sur le fond et sur la forme ne sont pas systématiquement les mêmes. C’est particulièrement vrai pour les certificateurs de type Universités : certaines vous donnent libre choix d’autres vous fourniront une trame imposée (avec une police en Arial 12 et un interligne de 1,5 !), certains demandent un dossier de 50 pages, d’autres de 100 pages certains enfin estiment qu’un dossier de 200 pages est « synthétique ».
De ce fait, prenez connaissance des contraintes et des attentes de votre certificateur car il faut bien évidemment y répondre !
Nous attirons bien sûr votre attention sur les attentes en terme de délais car si vous devez rendre votre dossier le 17 juin, vous devrez prévoir une marge dans votre rétro-planning pour tenir compte des éventuels aléas.
3. Mal choisir vos missions principales
Dans la plupart des cas, le Livret VAE s’articule autour de la rédaction de « missions », « activités », « projets », « situations » ou « problématiques », …
Ces noms différents signifient la même chose : vous devez choisir, dans votre parcours professionnel, un certain nombre d’expériences significatives (de 1 à 8 en moyenne, vous voyez qu’il n’y a pas de règles 😉) qui vous permettent de démontrer que vous avez acquis, sur le terrain, les compétences du diplôme.
Prenez soin de bien choisir ces expériences (appelons-les « missions ») afin qu’elles soient :
Le choix de vos missions est un des rôles majeurs de l’accompagnateur VAE.
Ces missions doivent valider et valoriser vos acquis en termes de compétences techniques, transversales et être en lien avec votre référentiel du diplôme visé.
Au-delà du jury, c’est important pour vous car vous allez devoir rédiger des pages et des pages sur ces missions, vous allez passer du temps à les écrire et à les analyser donc il faut qu’elles vous plaisent.
4. Ne pas faire de plan détaillé
Posez vos idées sur une feuille, qu’est-ce que vous voulez dire. Une fois que le plan détaillé est fait, structuré, posé, maturé, 50% de votre travail est fait.
Nous ne le dirons jamais assez : la VAE est une démarche d’analyse, de réflexion, d’autoconfrontation de sa pratique professionnelle et il est important de laisser maturer les choses, de prendre du recul.
Demandez également un regard extérieur : de votre coach VAE, vos proches.
Le plan détaillé établi, il est possible qu’il soit modifié, mais vous avez un guide d’écriture pour éviter plein de choses : les erreurs, les oublis, les doublons, la page blanche….
C’est un document indispensable car quand il est fait il reste “plus qu’à” écrire, facile. N’est-ce pas ? 😉
5. Ne pas respecter la méthodologie d’écriture VAE
Dans notre société actuelle, nous nous sommes habitués à faire des écrits opérationnels synthétiques, visuels (avec des puces), dans le but de gagner du temps (à faire et à lire !).
Or, la VAE est une démarche intellectuelle, avec une certaine culture de l’écrit. Le jury attend de vous que vous rédigiez des phrases (simples) mais bien construites, en utilisant le pronom personnel « je »
Appréhendez ce style d’écriture est fondamental pour simplifier la lecture de votre jury, l’aider à comprendre où vous voulez aller, les compétences que vous voulez mettre en avant. Attention à ne pas « bâcler » cette étape.
6. Se contenter de décrire votre expérience sans l’analyser
Décrire son expérience professionnelle est indispensable mais si vous vous contentez de simplement décrire votre pratique, aucun certificateur vous délivrera le diplôme.
Le jury VAE attend de vous que vous alliez plus loin c’est à dire que vous analysiez ce que vous faites, comment vous le faites et pourquoi vous le faites comme ça. Il va vous falloir contextualiser, dimensionner, problématiser tout ce que vous allez dire, nuancer vos propos, intégrer des apports théoriques et des documents de preuves.
7. Ne pas intégrer d’apports théoriques
Si la VAE s’appuie sur votre expérience professionnelle, il va falloir démontrer au jury que vous avez les connaissances théoriques de base de votre diplôme. C’est le moment de sortir de vos « automatismes » et d’identifier le nom que porte votre pratique. Pour cela, vous devrez effectuer des recherches, lire, faire de la veille professionnelle, rechercher des références théoriques pour mettre des noms sur ce que vous faites de façon intuitive.
Référez-vous à votre référentiel pour identifier les principaux concepts théoriques à maitriser.
8. Oublier d’illustrer votre pratique par des preuves
La VAE nécessite de démontrer et de justifier ce que vous savez faire.
Votre livret devra être agrémenté de preuves concrètes pour illustrer ce que vous témoigner à l’écrit. Ces preuves peuvent et doivent être diversifiées et sourcées (des documents professionnels réalisés par vos soins, des photos de vos réalisations, des attestations de parties-prenantes, …).
Toutes ces preuves démontreront que vous avez vraiment fait ce que vous racontez dans votre livret.
9. Ne pas faire le lien avec le référentiel de votre diplôme
C’est la base de la démarche VAE.
À la fin du dossier, quand vous vous relisez, vérifiez que vous avez bien fait le lien avec le référentiel de compétences de votre diplôme, qui liste les savoirs, savoir-faire, savoir-être attendus par votre jury. Par exemple, si votre référentiel indique un bloc de compétences ou une unité d’enseignement « Marketing », vérifiez que vous en parlez dans votre Livret…
Soyez particulièrement rigoureux sur cela, il vous faudra « couvrir » un maximum de compétences de votre référentiel notamment si vous avez eu une recevabilité avec réserves.
10. Déposer votre dossier sans le relire
La relecture ou devrions nous dire « les relectures » de votre Livret VAE sont absolument fondamentales. C’est en relisant que vous pouvez détecter des incohérences de fonds entre parties que vous avez écrit en plusieurs fois mais également de forme (orthographe, grammaire, syntaxe, légendage et sourcing de vos annexes, mise en page, …). Au besoin, faites-vous relire par quelqu’un d’autre pour avoir un avis extérieur.
Retenez que votre livret VAE doit être agréable à lire.
Pour conclure, en évitant ces erreurs, vous allez vous assurer que votre livret VAE est bien structuré, analysé et conforme aux attentes. C’est une étape cruciale pour démontrer vos compétences et obtenir votre diplôme.
Nous vous invitons à consulter le dernier épisode de la série « Ne faites pas ça ! » sur l’oral VAE : Ne faites pas ça ! – « L’oral de jury VAE » Et, comme toujours, si vous en ressentez le besoin, contactez-nous pour vos projets VAE ! 🙂
Ces ressources gratuites en lignes sont à visée généralistes et ne constituent qu’un avis issu de notre expérience de l’accompagnement VAE depuis 2015.
Chaque projet VAE est unique.
Nous vous invitons à :
Diplômé d’un Master 2 Ingénierie de la Formation et des compétences de l’Université de Strasbourg, Julien est votre référent pour toutes vos questions pédagogiques et handicap.
7 Rue Jean-Louis Étienne,
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La certification qualité a été délivrée au titre des catégories suivantes :
L613-1 Actions de formation
L613-3 Actions permettant de faire valider les acquis de l’expérience
Certificat QUALITIA 24FOR01390.1 valide du 29/07/2024 au 08/09/2027 sous réserve de la réalisation de l’audit de surveillance.
N°SIREN : 794863845 – N° SIRET : 79486384500036 – Code APE : 8559A – Formation continue d’adultes.
Organisme enregistré sous le N°44570402857. Cet enregistrement ne vaut pas agrément de l’État.