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Évitez le piège du « Foutu pour foutu » pendant un jury oral VAE !

Nous avons tous voix déjà été confrontés à cette petite intérieure qui susurre : « Oh, après tout, foutu pour foutu, ce n’est pas grave. » Cette fameuse petite voix qui démoralise, décourage, et nous pousse à poursuivre une voie que nous savons être la mauvaise, mais que nous choisissons inconsciemment. Cette petite voix peut aussi se manifester pendant un entretien oral de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). Dans cet article, nous vous donnons quelques conseils pour surmonter ce piège mental.

Le « Foutu pour foutu » est un piège mental. Il surgit lorsque nous sommes confrontés à des situations stressantes, telles que :

  • Des symptômes physiques du stress : Main tremblante, voix qui vacille, transpiration excessive.
  • Des problèmes techniques : Problèmes avec votre micro, une présentation PowerPoint qui ne fonctionne pas, etc.
  • Des blancs soudains : Vous êtes en plein discours, et soudain, votre esprit semble vide.
  • Des distractions externes : Bruits soudains, téléphone qui sonne, ou autres perturbations.
  • Des questions inattendues : Le jury pose une question à laquelle vous n’êtes pas préparé.
  • Une impression de mauvaise réponse : Vous réalisez après avoir répondu que votre réponse aurait pu être meilleure.
  • Une mauvaise gestion du temps : Vous vous rendez compte que vous avez passé trop de temps sur un sujet, et qu’il vous en reste peu pour les points suivants.
  • Un feedback négatif du jury : Une remarque négative qui peut vous déstabiliser pour le reste de la présentation.

C’est cette idée qu’après une petite erreur ou un moment d’inconfort, tout est perdu.
Cela nous pousse souvent à abandonner ou à négliger le reste de la performance car vous vous dites « Foutu pour foutu ».
Pour illustrer cela, prenons l’exemple d’un régime alimentaire : vous faites tout bien pendant une semaine et puis vous faites un petit écart car c’est l’anniversaire de Corinne au bureau.
À la suite de cela, vous vous dites foutu pour foutu je ne vais pas faire attention pendant le déjeuner, le gouter, le diner… vous allez justifier vos comportements suivants par l’écart que vous avez fait.
Ce n’est pas grave de faire un écart et de se reprendre ! En VAE, c’est la même chose, et d’ailleurs dans toutes les situations de la vie, il ne faut pas laisser un sentiment d’inconfort vous faire perdre tous vos efforts.

Quelles conséquences entraîne le « Foutu pour foutu » ?

1ère conséquence : C’est une vision biaisée. Il y a erreur et erreur. Le jury n’accorde souvent pas autant d’importance à l’erreur que vous (et souvent pas aux mêmes). En vous laissant aller, en lâchant, vous leur donnez plus d’importance qu’elle n’en a vraiment.

2ème conséquence : Cela amplifie une petite erreur… et ça vous fait enchaîner les bêtises ! Une légère hésitation ou une erreur mineure ne définit pas l’ensemble de votre prestation. Mais en laissant ce sentiment prendre le dessus, cela peut entraîner une cascade d’erreurs.

3ème conséquence : Cela réduit votre clarté mentale. En étant obsédé par une erreur, vous risquez de perdre votre concentration, ne plus être dans l’instant présent, ce qui rend plus difficile de traiter les questions suivantes.

4ème conséquence : Cela diminue votre énergie et votre enthousiasme. Si vous pensez que tout est perdu, vous pourriez inconsciemment baisser votre niveau d’énergie, ce qui se traduira par une présentation moins dynamique (non verbale, formulation des phrases : utilisation des temps conditionnel, mots comme peut être, éventuellement, potentiellement…)

5ème conséquence : Cela gâche votre opportunité du moment. Parfois, ces petites erreurs peuvent être des occasions de démontrer votre adaptabilité et votre résilience. En vous laissant submerger, vous ratez une opportunité d’impressionner le jury.

Comment prévenir le « Foutu pour foutu » ?

1er conseil : C’est tout d’abord une philosophie de vie. Rappelez-vous que tout le monde commet des erreurs. L’important est votre capacité à rebondir et à continuer.

2ème conseil : La préparation et notamment la préparation mentale. Bien sûr, révisez votre sujet, mais aussi entraînez-vous mentalement. Visualisez-vous en train de réussir, de gérer les moments difficiles, et rebondissez après une erreur. Entraînez-vous également aux situations imprévues. Toute cette préparation vous aidera à être plus agile et plus adaptable lors de votre jury oral.

3ème conseil : Mettez un focus sur le moment présent plutôt que de ruminer sur une erreur passée, recentrez-vous rapidement sur la prochaine étape ou le prochain sujet.

4ème conseil : La méthode STOP. C’est une technique simple pour se recentrer :
S (Stop) : Faites une pause.
T (Respirez) : Respirez profondément.
O (Observer) : Qu’est-ce qui se passe autour de vous ? Quelles émotions ressentez-vous ? Construisez-les sans jugement et l’acceptant.
P (Proceed) : Continuez avec un esprit clair, en restant concentré sur le moment présent.

5ème conseil : Ne jamais hésiter à vous corriger ! Si vous constater que vous avez fait une erreur, communiquez dessus. Dites au jury « une seconde, désolé, je crois que je viens de dire une énorme bêtise, je pense que c’est le stress je reprends.’ On a tous le droit d’être stressé ! Et souvent ça dédramatise le jury.
Et même a posteriori. Accepter que ce ne soit pas parfait.

Pour conclure, souvenez-vous : à chaque instant de votre présentation, ne laissez pas une petite erreur ou un moment d’hésitation dicter le reste de votre prestation. Vous avez travaillé dur pour en arriver là, et vous méritez de briller devant ce jury.
Si vous en ressentez le besoin, contactez-nous pour vos projets VAE ! 🙂

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AVERTISSEMENT IMPORTANT

Ces ressources gratuites en lignes sont à visée généralistes et ne constituent qu’un avis issu de notre expérience de l’accompagnement VAE depuis 2015.
Chaque projet VAE est unique.

Nous vous invitons à :

  • Toujours vous renseigner auprès de vos certificateurs ;
  • Prendre votre rendez-vous d’exploration VAE offert et sans engagement pour obtenir des informations personnalisées sur les taux d’obtention des certifications préparées, les possibilités de valider un/ou des blocs de compétences, ainsi que sur les équivalences, passerelles, suites de parcours et les débouchés ;
  • Faire preuve d’agilité et de patience !
Cet article a été rédigé par
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Julien Acard

Diplômé d’un Master 2 Ingénierie de la Formation et des compétences de l’Université de Strasbourg, Julien est votre référent pour toutes vos questions pédagogiques et handicap.

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